lundi 12 avril 2010

toit végétal

Les sédums achetés ou récupérés l'an dernier et plantés au printemps ont passé l'hiver sans problème pour la plupart (une espèce a mal supporté les jours de gel) et ont profité de cette année de "pépinière" pour proliférer. Voici quel était leur avancement au début de l'automne dernier, sur le toit du bac à compost:




et sur leur résidence d'hiver:



La nature explosant de toute part en ce moment, il était temps pour nous de leur faire prendre un peu d'altitude. Sur la quinzaine d'espèces que nous avons, deux ne firent pas l'ascension: ce n'est qu'un parti pris esthétique, c'est discriminant, mais c'est comme ça !


Voilà comment nous avons procédé:

La bâche de bassin EPDM avait été mise en place lors de la construction de l'atelier.

Tout d'abord nous avons vissé (avec une petite touche de silicone sur chaque vis pour l'étanchéité) une grille anti-rongeurs en bas de toiture pour retenir le substrat.


Ensuite nous avons déroulé un géotextile.


Afin que le substrat s'affaisse le moins possible, nous avons placé des liteaux espacés d'environs 1.50 m.



Le substrat est composé de pouzzolane 7/15 et de terreau dans une proportion de 2 pour 1.



Le kway n'est pas dû au folklore Breton qui voudrait qu'on le portât même par beau temps, mais au vent glacial qui nous vient de l'Est. Sous la capuche: Christine.



Voici le résultat de ce jour:




mardi 6 avril 2010

Electricité: les gaines

Voici le résultat de deux jours de travail avec Joseph Gamallo, qui viendra épisodiquement pour m'accompagner, car je dois avouer que je n'y connais rien, d'autant plus qu'il s'agit ici d'électricité blindée. Il m'a fallu deux jours ensuite pour faire le point sur les circuits et rajouter ceux qui manquaient. Le plus compliqué à comprendre sont les circuits d'éclairage, avec leurs va-et-viens et leurs repiquages.







ça pendouille de partout !

En attendant Joseph.

à ce que je sache, Godot n'étant pas électricien, c'est donc bien joseph qui fera office de conseil en la matière. Et puis, je me serais trouvé bien seul au pied de mon arbre à attendre ce Godot qui ne viendra jamais,..., mais j'arrête là cette évocation théâtrale.
Donc en attendant Joseph, il a bien fallu que je m'occupe. Pour finir totalement la dalle de l'étage, j'ai mis en place le poujoulat. Le poêle du départ s'étant transformé en cuisinière en cours de route, sa place a changé; il a donc fallu trouver un nouveau passage pour le tube et modifier un peu les structures.






J'ai aussi pris le temps de fermer définitivement la dalle du local technique. Avant cela, j'ai pris soin de renforcer la structure sous l'emplacement du chauffe-eau, car un chauffe-eau de 300l. plein pèse bien ses 350kg, si ce n'est plus. Une angoisse nocturne m'a fait douter de la résistance de la dalle à un tel poids concentré sur un petit espace. J'ai donc coulé une semelle de béton et renforcé la structure.




Une petite danse pour encourager son papa :




voici le résultat:




Du coup, j'en ai profité pour faire la terrasse de l'entrée à hauteur du seuil de porte afin de faciliter le passage du fauteuil roulant.