jeudi 23 avril 2009

Toiture, contreventement et pose du pare pluie.

Halte à presque deux semaines de paresse du web...



Donc, une fois la structure debout: charpente sur le même principe que la dalle.





J’ai quand même rajouté un pilier pour réduire la portée de la poutre centrale, avec deux 120/45. Nous profiterons de cette partie de l’atelier pour faire des rangements accessibles de chaque coté.






Nous avons couvert la toiture avec des plaques d’OSB 3+ de 16 mm. Nous n’étions pas trop de deux, surtout pour la suite.




Merci Erdal, c’est bon d’avoir des amis !



Ensuite nous avons fixé les acrotères (120/45) en débord de 63 (simplement parce que l’on s’est servit d’un chevron …), afin de couvrir au delà de la finition.
Une fois la bâche EPDM montée sur le toit, ce qui n’est pas une mince affaire, car c’est lourd, il ne reste plus qu’à positionner ...
... et dérouler.
J’ai ensuite contreventé les murs avec des plaques de 9 mm, prévues à cet effet.
Pour le pare pluie, je n’ai agrafé que sur la partie recouverte par le lai supérieur, avec un recouvrement d’une quinzaine de centimètres, ce qui évite de mettre l’adhésif dédié.
J’ai tout de suite posé les liteaux sur la partie basse, afin de garder mes repères et ainsi pouvoir solidariser la finition à l’ossature.
Le dernier lai est fixé sous la bâche EPDM : l’eau pourra s’écouler sans dégâts.
De la sorte, aucune agrafe ni trou ne seront sujets aux intempéries. Les liteaux de 22/45 en douglas font le reste.
-"Et sinon ?"

-Et sinon, les maçons sont passé mardi et mercredi pour couler le haut des pilotis et les semelles du mur courbe, dont la charge et reprise par quatre piliers de 60.
-Et le plus important: le potager avance à grands pas, merci les filles !!!


mardi 7 avril 2009

Un atelier debout, un !!!

J’ai donc fabriqué tous les murs à plat sur la dalle, en commençant par les pignons, histoire d’avoir le bon angle pour la toiture. Pour ce faire, j’ai placé les montants des extrémités, j’ai tendu un cordeau de l’un à l’autre, ce qui m’a donné les longueurs approximatives pour les montants intermédiaires. Une fois le tout fixé à la lisse basse et étrésillonné, il m’a suffit de tracer et de couper.









La charpente étant pointée sur les pignons et posée sur les murs Nord et sud, j’ai reporté l’angle afin d’orienter la lisse haute de ces derniers.













Quatre jours de travail plus loin, les murs étaient prêts à être levés.







Dresser les murs et voir enfin le fruit de son travail est, je pense, toujours un grand moment chez les autoconstructeurs-sapiens. Nous avons tout levé à trois : Lionel (Merci beaucoup copain !!!) et moi à l’épaulé jeté et Christine au réglage de l’aplomb.























Si ce n’est un léger faux équerrage sur une des fenêtres, tout à l’air OK : « ça fait plaisir ! ».


Voilà une bien belle journée qui s’achève !

mercredi 1 avril 2009

Les pilotis de la maison sont coulés !

Aujourd’hui les pilotis de 60 cm de diamètre ont été coulés. Il a parfois fallu creuser jusqu’à 3 mètres.













Le principe est simple (surtout quand on le fait faire …), on creuse, on coule, enfin, …, ils creusent, ils coulent.




Tout de suite, avec tous ces engins, ça fait beaucoup plus chantier !!




Voici le resultat d'un jour et demi de travail:





Vous imaginez l'aïoli qu'on peut faire avec un fouet pareil: AÏOLI MONSTRE !! Sans parler du pastis qui va avec ...

La dalle de l'atelier

C’est donc mercredi 25 mars qu’est arrivé le bois.

J’ai commencé la dalle de l’atelier dès le lendemain. Elle est constituée de trois poutres de 70/220, reliées entre elles par des 45/220 , avec un entraxe de 420 (le tout en mm bien sûr).






Les pieds sont composés d’un morceau de 70/220 d’une longueur de 250, pris en sandwich (collé et vissé) entre deux morceaux de 45/220.
Après réglage du niveau de la dalle, j’ai fixé le tout avec deux tiges filetées de diamètre 12. Chaque pied est fixé au plot par deux équerres, chacune encrée par un gougeon de 120 diam. 12, sans oublier un feutre bitumineux placé entre le béton et le bois qui empêche les remontées d’humidité.


Chaque 45/220 est entaillé afin de reposer sur un chevron de 50 et est cloué aux extrémités (trois pointes de 125 font largement l’affaire). En dessous de chacune est fixée une lame de terrasse de classe 4, afin de recevoir les plaques d’OSB qui retiendront l’isolant.




Une fois le tout étrésillonné, ça forme un ensemble qui fleure bon la robustesse !


Il m’a fallu trois jours pour une dalle de 30 m², évidemment avec un pistolet pneumatique ça aurait pris beaucoup moins de temps.