jeudi 26 mars 2009

Fondations de l'atelier

Bon, voilà plus d’un mois que je n’ai donné de nouvelles et j’entends certains se demander ce que nous faisons… Et bien, entre les démarches à la banque, le déblocage des fonds, la prise de commande et la livraison : ça fait un bon mois de délai, ce n’est pas plus compliqué ! Pendant ce temps, nous ne sommes pas restés les bras croisés. Nous avons attaqué les fondations de l’atelier et d’autres « menues broutilles » :
Ce qui nous a pris le plus de temps, ce sont les fondations, que l’on voulait cyclopéennes, c’est à dire un mélange de gros cailloux et de béton de chaux. Nous avons donc récupéré des cailloux sur un chantier (environ 3 m3), acheté de la chaux et nous nous sommes fait livrer 3 m3 de sable lavé.


Parallèlement à tout ça, j’ai décaissé 30 cm de terre sur toute la surface de l’atelier (+ 50 cm en périphérie) et creusé les fouilles de 50 cm de profondeur sur 40 cm de large. J’ai ensuite posé des coffrages de chaque coté et réglé le tout.


Tout était fin prêt, quand le mauvais temps s’y est mis. Cinq jours de pluie ont suffit à nous faire prendre conscience du problème d’humidité que nous allions rencontrer. Difficile de drainer correctement, car c’est la partie basse du terrain et comment créer une pente suffisante à l’écoulement ? La seule évacuation possible est une rigole qui longe le champ d’à coté, mais son point haut se trouve au niveau des fondations finies, autant dire que seule la surface est drainable.
C’est là que mon inexpérience sur ce poste a vu le jour, cumulé à un manque de préparation et de conseils éclairés- si ce n’est ceux de maçons qui m’ont plus fait peur que rassuré.
Je passe sur les tiraillements internes et autres réflexions. Décision est prise de couler une semelle en béton (bouuuh !) sur la périphérie et ensuite de couler 9 piliers de 40/40 cm (pas bien !). Il a donc fallu défaire le coffrage intérieur, garder l’extérieur pour le niveau, coffrer les piliers, ramener de la terre, etc. … bref beaucoup de travail fait pour être défait : c’est ça l’apprentissage !


De toute façon, les matériaux achetés nous servirons pour les enduits intérieurs, les pierres feront de très beaux murets : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, même les idées.
Quant à l’humidité, j’ai nivelé en pente sous l’atelier, pour que l’eau puisse s’échapper vers la rigole et je poserai un drain en amont pour évacuer l’eau de la partie supérieure du terrain.


Donc après ces quelques milliers de coup de pelle, j’était chaud et j’en est profité pour gérer un peu tout la terre sortie de là en créant une petite bute en périphérie du terrain.Un gentil voisin très équipé nous a préparé la terre pour le potager.
Nous avons planté les boutures de sédum pour le toit dans un substrat 50% terre 50% pouzzolane, sur un géotextile. Ça n’a l’air de rien, mais ça devrait évoluer rapidement.




Ah oui, j’oubliais : le bois pour l’atelier et la dalle de la maison, est arrivé hier !


Alors, c’est pas du concret tout ça ?

Aucun commentaire: